EXPOSITIONS

le vernissage

quelques toiles exposées

Exposition 

Espace culturel "La Chapelle"
ST MEMMIE

du 15 au 23 septembre 2007

le vernissage

Le nombreux public a été accueilli par Monsieur Jovet, Maire adjoint de Saint-Memmie, en présence de Monsieur Bourg-Broc, Maire de Châlons en Champagne.
article du journal "l'Union"

quelques toiles exposées

allocution :

Je tiens tout d’abord à remercier la Municipalité de St Memmie pour son accueil et particulièrement Monsieur Faynot, Maire de la commune, Monsieur Jovet, maire adjoint à la culture, Emmanuelle Gimenez, notre indispensable organisatrice et Véronique Thuet pour l’intendance.

Merci à tous ceux qui ont apporté leur aide à la mise en place de cette exposition.

Merci à vous tous, d’être venus si nombreux pour cette 3ème exposition personnelle en ce lieu de lumière (oui, je n’ai jamais autant fréquenté les chapelles !), nouvelle occasion de rencontre et d’échange, mais aussi redoutable comparaison d’une exposition à l’autre car, comme disait Gide, « Il est bon de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant » !

Lieu de lumière, de cette lumière chaude et vivement colorée, filtrée par les vitraux, à la rencontre de l’édifice devenu (ou redevenu) lieu de réflexion ; à la rencontre des toiles également, lumière devenue tableaux mouvants, issus eux aussi d’une réflexion et du hasard de la rencontre. Parler de la peinture est un exercice difficile ; parler de sa peinture l’est bien plus. Daudet affirmait que les peintres ne connaissent rien à la peinture et plus encore à leur peinture.  

Je vais donc être bref !

Le plasticien Louis Pons constatait: « On dessine pour se trouver et on rencontre les autres ». Passage inévitable si l’on considère que le processus de création écarte l’auteur, de la situation de spectateur.

Qu’il soit pareil à nous, mais avec le recul nécessaire, ou qu’il soit différent, mais apportant la richesse du métissage et de la complémentarité, l’autre est toujours source de progrès.

La nécessité du recul est déjà présente lorsqu’il s’agit de décider du dernier coup de pinceau car on ne finit pas une toile, on s’arrête ; le problème, en dehors de la peinture figurative, est de savoir quand s’arrêter à temps ; trop tôt, l’essentiel n’est pas exprimé ; trop tard, l’essentiel disparaît derrière le détail.
A ce jeu, il faut construire et déconstruire sans mollir ni démolir, jusqu’à un équilibre, en procédant par encadrement, si j’ose dire ; bref, peindre sans trop dépeindre.

Les pots, les fruits, sont des marques de convivialité, de la joie d’être, d’être ensemble, en même temps que des formes simples permettant la liberté des couleurs. Les bouteilles aussi, car elles ne sont pas, dois-je le préciser, la marque d’un attrait immodéré pour la boisson, mais des signes de convivialité.
Leur simplification voire leur dépouillement n’en marque pas la disparition ou une désaffection, mais une présence plus implicite, de même que la parole n’est pas toujours indispensable à la communication.

Que vous dire d’autre, si ce n’est que l'exposition présente 51 toiles encadrées de 141 mètres de baguette 9X28mm incluant théoriquement 255 coupes d'onglet (un peu plus toujours, à cause des erreurs)!

Par ailleurs, vu le degré hygrométrique de cet été, et en l’absence de tout risque pour la nappe phréatique, je vous confirme qu’il s’agit bien d’une peinture à l’eau.

A ce propos, je vous convie au pot de l’amitié et vous souhaite une excellente soirée.

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