CRITIQUE ET REVUE DE PRESSE



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EXPOSITION SAINT GEORGES DE DIDONNE - Août 2023

 

L’homme qui murmurait à l’oreille des pinceaux

Claude Rochet, un de ces rares peintres capables de plonger le public tout entier dans son univers artistique. (© l'Hebdo du Vendredi)   



 


Gamin, il aimait dessiner, user et abuser de crayons pour donner des couleurs à la vie. Entré dans le monde du travail où il a embrassé diverses professions qui n’avaient rien à voir avec l’art, le pinceau et la palette l’ont vite rattrapé. Sorte d’addiction hyperpositive. Le soir, la nuit offrant des ambiances particulières, lors des vacances, chez lui, puis dans son atelier qu’il a aménagé ensuite, il a créé un territoire coloré personnel. En plus de 35 ans, Claude Rochet s’est constitué une fabuleuse réserve de toiles, a peint 800, 900 ou 1 000 œuvres, qu’importe. Il en a sélectionné cinquante qui seront présentées du 1er au 8 décembre à la Maison Clémangis, tous les jours de 14 à 18 heures. L’occasion de découvrir un univers, un monde de couleurs proposé par cet artiste discret et attachant qui a présidé « Peintres en Champagne » pendant sept ans. De sa toute première toile, il a beaucoup appris en termes d’exigence.  

Proposer des émotions à partager

« Cette notion augmente au fur et à mesure que l’on apprend, c’est un moteur, une sorte de ligne d’horizon qui s’éloigne », insiste le peintre qui a reproduit des minois à ses débuts, des portraits, oui, avant d’entamer un vrai travail de recherche et de cheminement personnel où l’occasion lui a été donnée de reproduire des sensations et des émotions sur la toile, surfant alors sur la réalité et l’abstraction, sur ces limites, pardon ces frontières qu’il a su parfaitement maîtriser au fil du temps. « J’ai toujours su retirer ce qui était inutile afin d’aller à l’essentiel pour conserver des émotions à partager », explique avec pudeur cet artiste qui s’est offert le luxe d’utiliser des matières sortant de l’ordinaire : du papier crépon ou encore du sable des terres bretonnes de Madame.  

Une sensation de toucher particulier  

Le sable ? Drôle d’idée ? Eh bien non, il permet des imbrications, des vibrations, des rencontres, un toucher, aux frontières du sensuel sur certaines productions. Sur tous les tableaux signés Claude Rochet, les jeux de lumières et les formes jouent la carte de l’harmonie et la magie de la nuit où il passe à l’action, opère sur l’imagination déjà débordante de cet artiste qui a exposé dans de grandes galeries. Dans son acte de création transpire enfin la personnalité de ce Châlonnais tantôt calme, hyperactive ; comme une juxtaposition de styles musicaux vous baladant d’un univers jazzy au requiem de Beethoven. Et tout comme Picasso repeignant sur certaines de ses toiles, Claude Rochet a suivi le maître, et en fait de même quelquefois. Sorte de symbolique momification offrant un fond et une nouvelle vie. Bravo l’artiste.


                                                                    David Zanga

 

 

 


Journal L'Union du mercredi 11 avril 2012

 

  Article paru dans le journal "l'Union" du 18/09/2007

 



A la limite de l'abstraction

Une peinture figurative, parfois à la limite de l'abstraction qui semble extrêmement simple à déchiffrer. Mais c'est se tromper que de penser que la première lecture suffit.
Non, l'œuvre de Claude Rochet est beaucoup plus complexe. Regarder, bouger devant la toile et porter un autre regard et ce n'est plus la même chose qui se dévoile au public. La peinture parait vibrer, les choses les plus simples comme un instrument de musique prennent une autre dimension. C'est alors une femme qui se découvre enfin, un portrait. Ailleurs une peinture, dans l'esprit d'une sculpture et ce sont tous nos repères qui sont bousculés. C'est aussi un flou volontaire comme pour mieux découvrir l'aspect figuratif de la toile.

Les thèmes chers à Claude Rochet sont divers. Les paysages accueillant en majorité un objet rythmant le temps par exemple, des natures mortes qui vivent grâce à une ambiance très personnelle, des portraits parfois masqués, comme par pudeur. Sa peinture étonne, puis fascine. Elle accroche le public tout en lui laissant l'imaginaire.

                Denis Barbier  (journal "l'Union")

 



CLAUDE ROCHET : COULEURS, MUSIQUE ET LUMIÈRE

L'oeuvre de Claude ROCHET est une explosion de couleurs dans un flot de lumière,
le tout enveloppé par une belle harmonie linéaire, que souligne un trait souple et maîtrisé.
Sa peinture est une véritable musique de chambre accordée sur une fréquence émotionnelle et vibratoire.
Elle est une élévation chromatique, un point d'orgue pour le regard.
Pour l'amateur averti, cheminer parmi les oeuvres de Claude ROCHET,
c'est lire une véritable partition de bonheur mélodique.

"De la musique avant toute chose", nous disait Paul Verlaine,
notre peintre en a merveilleusement interprété le message,
tout chez lui contient le rythme d'un bleu qui frémit pour un rouge, d'un jaune qui s'accouple à un rose,
de la mélodie d'un mauve pour une touche noire et de la poésie d'un ocre brun pour une note carminée.
Oui, c'est une véritable peinture musicale!
Mais notre peintre ne serait-il pas un amoureux de Rostropovitch?

         Michel BENARD   09/07/2005
         Lauréat de l'Académie française
         Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres

 

 


Claude Rochet, un aventurier de l’éternel en peinture. 

La peinture de Claude Rochet est si éclectique qu’elle ne peut que laisser de prime abord perplexe. Le peintre est-il un « touche à tout » sans ligne directrice ou ces explorations sont-elles le fruit d’une démarche esthétique volontariste ?

Des nus aux tableaux abstraits  en passant  par les natures mortes, rien des  classiques « genres » picturaux n’est étranger à l’art de Claude Rochet. Cependant, le peintre ne se dissout pas dans une variété disparate  voire  désordonnée. Même s’il  n’a pas réellement de « périodes » juxtaposables aux genres, on peut  sans grand doute se dire que  la quête esthétique – au « hasard » des  formes qu’elle  prend – se  lit  sans  trop  de  difficultés  pour  qui  est  sensible  non  pas tant aux péripéties individuelles  des  envies,  des  rencontres  ou  des  alibis  créatifs  qu’aux  réels  motifs esthétiques structurants de l’œuvre.

De  quoi  s’agit-il  donc  lorsqu’il  s’agit   de  quête  esthétique ?    Quelques  constantes  permettent d’approcher  une  réponse  plausible.  Claude  Rochet  répugne  aux  fonds  figurés.  Le fond est  en général un camaïeu de teintes (comme les ocres, les  verts, les oranges et les rouges vifs surtout) ou une sorte d’amalgame éraflé, rayé, altéré, écaillé de ces teintes. On se représente volontiers un mur vieilli, négligé, oublié par les hommes mais pas par le temps. Et c’est de cet amalgame de couleurs usées et/ou entremêlées que surgit une forme, anthropomorphique ou plus simplement d’objet, pour la peinture  pseudo figurative, qui  vient  comme  « déchirer »  le fond  et s’imposer par dessus avec une force qui est celle de  l’urgence.  Alors, ce fond est-il un inconscient sur lequel la forme se forme et où la peinture naît ? Oui si l’on accepte  l’idée  que  chez  le peintre,  le  matériau  porte  en lui une charge inconsciente  propre,  si  l’on  s’accorde  pour  dire   que le matériau collé, rapporté, rapiécé, marouflé sur la toile est comme un voile qu’il convient de mieux déchirer ensuite pour se remémorer et  la  naissance  (thème  central  chez  Claude Rochet) et le Surmoi contre lequel on lutte. 

A l’inverse d’un peintre « renaissance », CR établit avec certitude que la toile est finalement ce qu’il faut non pas couvrir de formes mais « découvrir » de ses voiles qui en interdisent l’accès.  Curieuse propension  finalement  à  une  désacralisation  de  la  toile quasi systématique.  Les instruments de musique, les poissons, les pots, les  bouteilles sont  autant de contenants à l’intérieur desquels nous n’avons  jamais  accès (on n’entend pas  la musique,  les  poissons ne sont pas vidés, les bouteilles non plus…) et qui disent plus leur expression  d’un « en dedans » de la toile à laisser surgir. Pas de mise en abyme du fond  et de la forme  mais au  contraire  une lutte omniprésente entre le fond et la forme qui s’excluent l’un l’autre. Rien du fond (au  sens perspectiviste)  ne permet d’atteindre le fond des sujets du premier plan.  Et rien de la forme des objets  du  premier plan ne semble émaner d’un fond (au sens symboliste)  qui est comme toujours  là  sans être jamais révélé.
Alors, le spectateur est invité à se dire que le fond de la toile – aux deux sens du terme !!!- lui est à jamais interdit. Et ce pour une seule raison :  le temps  passe  et  altère  l’œuvre, écaille  la  peinture , décolle  les enduits, transforme  tout  en  sable  et  poussière (inlassablement collés sur la toile), absorbe tout (comme le buvard  lui  aussi  marouflé), recouvre tout (comme le papier peint des murs ou la rouille ou le plâtre) et  rien  de l’œuvre ne semble pouvoir survivre  si ce n’est cette obstination à le retenir en en mimant la déréliction permanente. Alors, enfin, la quête éperdue de Claude Rochet se résume ainsi : comment  dire  l’éternel de la fin de  tout si ce n’est en désacralisant  ce qui est sacré : l’espace plan de la toile si profond pourtant.
                             
                                                         Pascal VEY



Une musique hors du temps...

"Il y a, chez Claude ROCHET, un souffle irréel de mystère insolite tout imprégné de parfum poétique, une musique hors du temps légèrement colorée d'onirisme où il faut effacer les mots pour laisser évoluer les songes. 
Si l'on pose la question à Claude ROCHET, pourquoi peignez vous? je crois qu'il répondrait : seulement pour faire des miracles avec mon pinceau."

    Michel BENARD
   
 

Transcription au peintre Claude ROCHET

Les gammes du silence se déposent
Sur le rouge, le vert et le noir de l'espace.
Une naissance musicale perle
Secrètement au muselet de l'insolite,
Le violoncelle aux courbes suggérées
Des lignes d'une Ève nouvelle,
Se surprend à oser des rêves
De symphonie aux croches turquoises,
De syncopes carminées,
De triolets renversés,
De trilles éprises de liberté.
Palette ou partition irisées,
Tout devient fragile comme une stance
Gravée sur une toile de givre
Qui voudrait transcrire le sacre de la beauté.

                                                                             Michel BENARD

Si la dernière exposition en solo du peintre Claude Rochet remonte à Novembre 1994 à la maison Clémangis, ce n'est pas pour autant que la production de cet artiste châlonnais s'est tarie. Bien au contraire ... Il a d'ailleurs participé à plusieurs expositions de groupe et salons, en région ou à Paris, Blois, Dôle, Nancy, en Allemagne et au Japon aussi.
   Passionné par le dessin depuis son enfance, Claude Rochet s'adonne à la peinture depuis une vingtaine d'années. Du trait , il est passé à la peinture, d'abord à l'huile, qui s'accommode bien avec un rythme lent et permet des reprises dans le frais. Natures mortes, portraits et intégration fréquente d'éléments symboliques ou surréalistes constituaient alors les sujets préférés de l'artiste.
   Est alors venu le temps des premières expositions avec l'association Art Vivant. Puis, en 1984, Claude Rochet franchit une étape déterminante dans sa carrière artistique lorsqu'il rencontra l'association Peintres en Champagne, "la qualité de ses échanges et le niveau des expositions qui y sont organisées", cela lui permit alors "d'entrer vraiment dans la peinture. Avant, je faisais mes gammes; là, j'ai appris à peindre comme on apprend à écrire."
S'effectue alors la transition vers l'acrylique qui permet une accentuation des couleurs.
   La plupart des thèmes chers à Claude Rochet seront présents dans la soixantaine de tableaux exposés à l'espace culturel de Saint-Memmie : des natures mortes, des instruments de musique, des nus, des portraits aussi. On y retrouvera souvent un contenant, un pot, une bouteille, autant d'objets qui donnent un rythme et symbolisent la convivialité et le partage, thèmes chers à l'artiste qui souhaite d'ailleurs que cette présentation de ses oeuvres soit une source d'échanges avec les amis et les visiteurs, car c'est bien ainsi qu'il conçoit la finalité d'une exposition.


Claude Rochet : le peintre
d'ambiances expose en son pays

Claude Rochet expose à l'espace financier de la Poste jusqu'au lundi 16 mai ses oeuvres picturales réalisées ces trois dernières années.
   Ainsi, cale permet de découvrir un talent et aussi une évolution permanente des créations de l'artiste.
   Ingénieur, il est initialement attiré par le dessin, trop souvent résumé au trait. "J'ai découvert un jour le modelé par l'estompe; l'accentuation des valeurs, de la lumière et des vibrations dues au grain de la feuille ont été pour moi une émergence. Émergence de ma décision de peindre, en même temps que l'émergence du sujet dessiné, un visage; l'émergence de la première émotion picturale dont j'étais l'auteur."
   Il passe donc à la peinture sans détour. Il peint à l'huile, au début des portraits, des natures mortes en intégrant fréquemment des éléments symboliques ou surréalistes. Il expose au début avec "Art Vivant", association dont il est resté un fidèle.
   Mais en 1984, il rencontre "Peintres en Champagne". C'est alors d'autres échanges, des découvertes qui font une étape déterminante.


Matière et couleur

Pour les symboles, c'est un instrument de musique qui, en regardant longuement, se mue en corps de femme. C'est un galet au dessus d'une plage de sable pour le surréalisme ou un poisson nageant loin d'un verre d'eau posé sur un meuble.
   Désormais, il travaille plus la matière et la couleur. Quand il crée un paysage ou un ciel, les sensations que cette création lui procure le font poursuivre ou arrêter l'œuvre.
   Alors, il n'a cure d'ajouter un objet ou un personnage. D'autres fois, en revanche, il intègre un gobelet ou tout autre objet comme pour remplir un vide, comme pour achever une toile qui se cherche un thème.
   Il devient alors un peintre d'ambiances en apportant l'élément indispensable à un équilibre autant intellectuel que pictural.
   Claude Rochet se veut résolument peintre figuratif ce qui ne l'empêche pas de signer des créations qui demandent à être réfléchies, disséquées par le visiteur.
   Cette première exposition personnelle sera suivie d'une autre en automne à la maison Clémangis.
   Un premier regard donc sur une oeuvre attirante, au moins autant que le personnage.

 Denis Barbier


Exposition de peinture : Claude
Rochet joue avec les vibrations

Pour les amateurs d'art pictural, cette première grande exposition de Claude Rochet
à Clémangis est une révélation. L'artiste, symboliste, joue avec les vibrations.


Ce qui m'intéresse, ce sont les vibrations, les réverbérations, le jeu des couleurs". A la galerie Clémangis, les 57 toiles exposées par Claude Rochet qui inaugure ainsi sa première grande exposition personnelle (organisée par Peintres en Champagne), est une révélation à coup sûr pour les amateurs d'art pictural. L'artiste est résolument figuratif, même s'il rejoint parfois l'abstraction.
   Mais ce qui étonne dans ses créations, ce sont les symboles toujours présents. C'est comme un rébus, des devinettes, du trompe l'oeil. Quant il peint un violoncelle, c'est alors une femme qu'il semble immortaliser. Ou alors, il suffit de tourner autour de la toile pour découvrir soit un instrument de musique, soit le portrait d'un personnage.

   Ces symboles encore et toujours à peine voilés comme "la fête" représentée là encore par un instrument de musique mais aussi par une bouteille de champagne. C'est aussi "cabaret" où une danseuse émerveille un spectateur attentif, l'ensemble dans un flou qui permet au visiteur d'imaginer, de rêver.

Regard différent
   Car c'est cela la peinture de Claude Rochet. L'artiste laisse à chacun la place à un regard différent, à une lecture personnelle. L'on n'est pas prisonnier de cet espace pictural. Rien n'est imposé, le rêve peut s'accomplir.
   Claude Rochet a beaucoup progressé ces dernières années. Alors, sa toile a pris de la hauteur. Pourtant le personnage est resté

  humble, presque timide. Une timidité qu'il met d'ailleurs presque à nu dans ses compositions. Tout est suggéré. 
   Une illustration simple, "tauromachie" où l'on voit un taureau masqué par la toile rouge du "maître" de l'arène. Mais pas de sang, pas de pic, la morale ne dit pas qui gagnera ce combat. De la couleur, pas de matière en excès, de la transparence, du rythme, le rendu est très positif.
   Claude Rochet aime aussi les paysages, ceux qu'il fabrique, qui sortent de son imaginaire.
   Enfin l'artiste a réalisé beaucoup de portraits. Un hommage à la féminité, à la beauté. Dans un tableau, "le galet", l'on voit cette pierre au milieu d'une étendue de sable. Claude Rochet n'est plus seul dans sa démarche picturale, même s'il a su garder son originalité. Il peut désormais s'afficher comme l'un des représentants de cet art dans notre régio
n.
   
                                                         Denis Barbier

Claude Rochet expose
à Clémangis : le symboliste roi

L'exposition consacrée au peintre Claude Rochet à Clémangis dévoile un artiste symboliste.
Le figuratif, parfois à la limite de l'abstraction, laisse une place de choix au rêve et à l'imagination

 

Avec Claude Rochet, le public découvre un peintre symboliste. La galerie Clémangis accueille 57 toiles de son oeuvre, rassemblées pour la première fois dans une exposition personnelle aussi importante.
   Étonnante progression que celle de cet artiste châlonnais. Une peinture figurative, parfois à la limite de l'abstraction, semble extrêmement simple à déchiffrer. Mais c'est se tromper que de penser que la première lecture suffit.
   Non, l'œuvre de Claude Rochet est beaucoup plus complexe. Regarder, bouger devant la toile et porter un autre regard et ce n'est plus la même chose qui se dévoile au public. 
La peinture parait vibrer, les choses les plus simples comme un instrument de musique prennent une autre dimension.  C'est alors une femme qui se découvre enfin, un portrait.

Ailleurs, une peinture dans l'esprit d'une sculpture  et ce sont tous nos repères qui sont

 bousculés. C'est aussi un flou volontaire comme pour mieux découvrir l'aspect figuratif de la toile.

Pudeur
Les thèmes chers à Claude Rochet sont divers. Les paysages accueillant en majorité un objet rythmant le temps par exemple, des natures mortes qui vivent grâce à une ambiance très personnelle, des portraits parfois masqués, comme par pudeur. Claude Rochet a une grande culture picturale. Il se cherche encore quelque peu mais a déjà atteint un bon niveau. Cette préparation d'exposition lui a donné une motivation supplémentaire pour aller encore plus loin dans sa démarche. Sa peinture étonne, puis fascine. Elle accroche le public tout en lui laissant l'imaginaire.
   
                       Denis Barbier

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